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jeudi 2 mars 2017

Londres séduisante, fascinante.

Londres Du 16 au 20 Février 2017.

Si on est bien organisé et voyage bien préparé incroyable ce que l’on peut découvrir en si peu de temps.

Visite avec ma fille Vichanel 10 ans, j’ai choisi TGV Eurostar pour éviter transfert des aéroports vers le centre, onéreux et perte de temps.
Avec Eurostar arrivée à Saint Pancrass plein centre et hôtel The Royal International à 12 mn à pied !

Arrivée à 16 h15 et première soirée dans le quartier du Russel square.

Nous n’utiliserons que les bus pour profiter de la promenade et découvrir les quartiers. Le métro « the tube » est un voyage dans un tunnel.

1er jour-
Le lendemain départ tôt pour visite, Bus 91 et Trafalgar square place très célèbre de Westminster dont le nom commémore la bataille de Trafalgar qui opposa les flottes franco-espagnoles et britanniques en 1805.


On continue et Big Ben s’offre à notre regard, surnom de la grande cloche de 13,5 tonnes se trouvant au sommet de l’Elisabeth Tower.


Quelques pas de plus, il y en aura encore beaucoup et voici le « Parliament ». Le palais de Westminster également désigné sous le nom de Chambre du parlement, est le lieu où siègent la Chambre des communes et la chambre des Lords du Royaume Uni.





Dans ce même quartier facile d’aller jusqu’à l’Abbaye de Westminster qui est l’un des édifices religieux les plus célèbres de Londres. Sa construction date pour l’essentiel du XIII e siècle, sous Henri III.


Ensuite longue marche vers Buckingham Palace, nous passons par St James Park pour assister à la relève de la garde montée, à 11 h, un monde incroyable, impossible d’approcher les grilles. Nous nous postons en face du Palais en haut des escaliers entre les deux lions sur conseil d’un policier anglais « Bobby ».

Repas sandwich dans St James Park et bus pour rejoindre la Tour de Londres et le magnifique Tower Bridge.

Le soleil aura été présent tout l’après-midi. Retour bien mérité à l’hôtel pour repos et vers 19 h nous nous installons dans un pub et je déguste « a pint of Pale Ale » !

2eme jour-
Bus 188 à Russel Square qui nous amène à 7 ou 8 km au Royal Observatory Greenwich Meridian.

Un Park magnifique et sur la colline l’observatoire qui a été créé le 22 Juin 1675 sur ordre du Roi Charles II d’Angleterre qui a en même temps crée pour son directeur le poste d’Astronome Royal. Ce dernier devait s’appliquer avec le plus grand soin et la plus grande diligence à corriger les tables indiquant le mouvement du ciel et la position des étoiles fixes, afin de déterminer les meilleures longitudes et perfectionner l’art de la navigation.

Avec son dôme qui abrite le télescope de réfraction de 28 pouces, Greenwich est le plus grand de son genre au Royaume Uni et le septième plus grand au monde. Achevé en 1893, il à été commandé en 1885 par William Christie Astronome royal entre 1881 et 1911.







Il a été construit pour rechercher des systèmes à étoiles doubles et est resté en usage jusqu’à la fin des années 1960. Avec l’ajout récent d’un système de guidage par ordinateur et d’une camera CCD il continue à fonctionner comme une excellente aide visuelle pour observer le ciel nocturne.

Le 25 septembre 1676 on procédait en Angleterre au réglage de ce qui allait devenir l’horloge la plus importante de notre monde. L’horloge de l’Observatoire Royal de Greenwich était destinée à faciliter la navigation maritime. Deux siècles plus tard, Greenwich constituera le méridien d’origine adopté par presque tous les pays.

Retour au Coven Garden galerie et coup d’œil sur le Royal Opéra House.

Encore une journée bien remplie, retour à l’hôtel à pied car pas très loin et à 20 h repas au North Sea Fish Restaurant 7-8 Leigh Street. Excellent !

3eme jour-
On passe la matinée au British Muséum.
Vichanel découvre la pierre de rosette qui a permis de déchiffrer les hiéroglyphes au XIX siècle.

L’après-midi découverte de  Piccadilly Circus, quartier incontournable. Le point névralgique de Londres. Les immeubles sont de vrais monuments de style Victorien, hauts bâtiments et panneaux publicitaires lumineux et géants.
Sur le terre-plein des artistes de rue créent une atmosphère conviviale. Un tuk tuk a même été importé du Cambodge !!!







4eme et dernier jour-

Matinée réservée aux emplettes à Oxford street, célèbre avenue du centre de Londres longue d’environ 2.5 km, elle est bordée par 300 magasins, ce qui en fait parait-il, l’avenue commerçante la plus longue du monde !


L’Eurostar démarre à 15 h, nous prenons un dernier Fish and chips au Pub Millers Free House 19 Caledonia street proche de St Pancrass, patron très sympathique !





Vichanel murmure à mon oreille : « Papa j’ai envie de revenir ! » _ Ah bon, tiens moi aussi !

Vacances Philippines Japon.



Le Capitaine a décidé de prendre des vacances !

Deux destinations sélectionnées pour diverses raisons.
Un voyage aux Philippines avec un intermède au Japon.
Quelles sont les raisons qui m’ont pousse à voyager toujours en Asie et pas avec Equinoxe ?
Apres le départ de Karine et Océane, la marina me paraissait bien morne et le pot d’échappement de ma belle Harley Davidson pétaradait tristement.
Pour ne pas laisser le moral descendre aux abîmes je décidais de réagir.
Me voila parti vers l’Est a la recherche de yachts club et mouillages de rêves aux Philippines et aussi à la découverte du Japon.
Arrivée sur Manille le 17 novembre a 15heures.
J’avais sélectionne sur mon guide Gallimard acheté en France il a quelques années, un quartier dans le centre ; « Ermita ». Je montre au chauffeur de taxi trois noms d’hôtels sélectionnés par le guide comme corrects et pas très coûteux. Mon premier contact avec les philippins fut un grand éclat de rire : «  Sir ces hôtels n’existent plus depuis longtemps ! »
Etant persuade qu’il me jouait une chanson connue, j’insistais :
« Un ami était ici la semaine dernière dans un de ces trois hôtels »
Deuxième éclat de rire !
J’abdique, ok mène moi ou tu veux mais dans Ermita.
Je me trouve devant le City State Tower Hôtel rue Mabini. Un groom m’ouvre la porte et je pénètre dans le palace.
Une chambre pour 17€ breakfast compris. Incroyable.
Un tour dans la ville afin de prendre quelques repères et me voici installé dans un bar ou les serveuses me paraissent bien jolies.
La fatigue de cette première journée me pousse à retrouver rapidement le lit qui trônait au milieu de cette belle chambre. Oh, face au lit il y a un miroir comme sur Equinoxe !
Le lendemain matin je demande le ticket pour le breakfast et voila que l’on m’en remet deux. Je fais remarquer l’erreur ; non pas d’erreur la chambre est pour deux personnes !
Bien compris pas de gaspillage à partir de demain matin.
Quelle joie de découvrir Manille et ses bus 


        Un saut au Yacht club Manille, pas très engageant, et après avoir longé la plage je pénètre dans la vieille Manille, la Manille historique « Intramuros ».


Elle s’élève sur la rive Sud de la rivière Pasig entre l’ancien quartier chinois et le parc Rizal.





Fonde en 1571 elle fut fortifiée et cernée de douves. Dans ce périmètre de 4km s’élevaient environ 400 maisons, 18 églises, hôpital, caserne et maison du gouverneur.
Intramuros a été pratiquement entièrement détruite par les bombardements de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, immeubles de verre et béton ont fleuri mais la municipalité a préserve le centre et quelques hôtels particuliers ainsi que l’église St Augustin, rescapée des bombardements et de 7 tremblements de terre.



Photos ci-dessous : Casa Manila, belle demeure espagnole restaurée,





Manille capitale des Philippines, au centre de l’île de Luzon.
Les Philippines sont situées entre le 21 et le 4e degrés de latitude Nord dans la partie la plus occidentale de l’océan Pacifique. 7107 îles, Equinoxe a de la navigation devant lui !
L’atlas mondial confirme bien l’origine asiatique, mais le pays et un surprenant panachage de civilisations. Les Philippins principalement d’origine malaise ou polynésienne sont aussi issues de métissages, conséquence de la présence espagnole et chinoise.
Philippines seul pays d’Asie majoritairement catholique, on ne trouve pas trace des religions hindouiste ou bouddhiste. Le Sud cependant possède des mosquées.
Dans le domaine culinaire également les Philippines font bande à part. Pas de plats épicés, curry ou saté. Cuisine inspirée des diverses influences : simplicité de la cuisine traditionnelle des pêcheurs, fantaisie de la cuisine chinoise ou conservatisme espagnol.
La position géographique de ce pays lui a value de se développer indépendamment de ses voisins.
Aucun grand royaume n’y a été fondé, aucun conquerrant ambitieux n’y a jamais lancé d’expédition militaire.
En 1521 lorsque les espagnols découvrirent les Philippines ils se trouvèrent confrontés a une multitude de petits sultanats et royaumes dénués de pouvoir centralisé. Malgré l’effort d’unification, ces différences régionales se sont perpétues jusqu'à ce jour et ont survécu tant a la domination de l’empire espagnol qu’a l’hégémonie américaine qui lui a succédée.
L’expérience coloniale que l’on décrit ici familièrement par l’expression : « 400 ans de couvent, 50 ans de holliwood » a certes laisse des traces mais le résultat reste profondément philippins.
Un tour au sud de Manille, découverte de petits villages Alangban, Muntinlupa et Las Pignas. Evidemment pas de touriste, les habitants m’observent, deviennent rapidement curieux et engagent la conversation : d’où venez vous ? Comment trouvez vous notre pays ? Ils m’invitent à m’asseoir et je suis immédiatement admis par la petite communauté.



Avant de partir pour le Japon il me reste quelques jours et je prends un bus pour cette fois le Nord de Manille. Olangapo, situé
exactement au Nord Ouest a 250 km.
Belle ville et surtout des plages superbes avec en particulier Subic bay. Un yacht club remarquable avec un prix mensuel pour Equinoxe très raisonnable. Endroit repéré au Gps pour entrer dans la baie et accéder au Yacht club.

Je fais une escapade à Angeles qui est l’ancienne base américaine, rien de spécial dans cette ville.



Retour sur Manille et préparation rapide du départ sur le pays du soleil levant.

L’avion décolle le 25 à 14 heures.



Me voici à Narita Airport.
Bureau information :
_Vous désirez un hôtel dans quel quartier ?
_Ou vous voulez je n’en connais aucun.
_Nipori est un très beau quartier de Tokyo.
_Ok pour Nipori.
_Quel est votre budget ?
Pour ne pas être ridicule le Capitaine joue au riche mais en fonction des prix pratiqués en Malaisie : 30 euros.
_Oh mais a ce prix je n’ai qu’un hôtel chambre tatami 2,5m sur 2m.
_Ca ira très bien !!!



Me voici donc embarque sur le railway en direction de Nipori.
L’hôtel est une maison traditionnelle japonaise (ryokan) et les deux propriétaires louent des chambres.
Une des deux « vielles biques » n’est pas commode et veut l’argent avant que je prenne possession du gourbi. Ok je vais a la banque.
J’ai fait 4 distributeurs et aucun n’accepte les cartes internationales !
Retour difficile a l’hôtel, elle ne parle pas anglais ce qui finalement facilite les choses.
Le lendemain j’apprends qu’il n’y a que post office qui possède un distributeur international : ouf !


Je décide de faire le tour du quartier, première visite je tombe sur un cimetiere, traditionnel, j’ai appris que dans ce pays tout est
traditionnel.
Devant chaque tombe de longues planches sont disposées et gravées d’inscriptions.
Le temps est pluvieux et froid.
Que suis donc venu faire ici, je n’aurais jamais dû profiter d’une semaine aux Philippines avant.


J’y suis, j’y reste mais !!!
Je décide de changer d’hôtel, je vais un peu plus au nord a Minowa, un hôtel ambiance sympa style routard ou auberge de jeunesse : on peut faire chauffer des plats cuisines, laver le linge … Les prix sensiblement les mêmes évidemment.
Je rencontre un français, Marius prof de dessin qui connaît bien le Japon et me donne un grand nombre d’informations très utiles.

Visite de Tokyo station et de son quartier Maru-no-uchi : quartier des affaires et de la finance.






On ne retient souvent de Tokyo que le cote démesuré et écrasant de l’urbain au détriment du citadin paisible.


Tokyo compte environ avec sa banlieue quinze millions d’habitants. La courtoisie des japonais allége l’impression citée plus haut.




Ikeburo :


Ce quartier est devenu un grand centre d’activité ferroviaire. La gare est coiffée par l’un des plus grand department store du monde ; le Dépato Seibu.




A gauche de la gare j’ai visité le Tokyo Metropolitan Art Space qui attire les artistes futuristes. On y écoute des concerts de musiques classique et moderne, tandis que l’environnement immédiat se peuple de Mc Donald et autres fast food : « déguelasses ».




Pas très loin un autre quartier important dans la vie des Japonais :

Shinjuku.
Atmosphère trépidante et la nuit, vie animée, ce qui lui a valu le surnom de « quartier sans nuit » Le prix m’a tenu éloigne des bars au sol en miroir et des love-hotels…


A l’ouest de Shinjuku se trouve





Nishi Shinjuku avec la mairie de Tokyo ou « Tokyo Metropolitan Gouvernement », immeuble surmonté de 2 tours qui culmine a 243m, et les japonais soulignent qu’il a coûté 1,1 milliard de dollars. J’ai saisi l’occasion de monter au 43 eme étage, le ciel était bouche et je n’ai pas aperçu le Mont Fuji.

Sur la photo je porte une paire de lunette rouge ! Ces lunettes ont une histoire, japonaise évidemment :



J’ai casse la branche de mes lunettes de vue et le capitaine étant bricoleur a remplacé la branche par un élastique ce qui ne manque pas d’amuser certains japonais ou japonaises dans le metro, je ne sais s’ils se moquent mais je demeure, comme eux lors d’un tremblement de terre, imperturbable.



Dans un bureau de poste, le préposé remarque mes lunettes réparées et me montre à cote des imprimes une boite avec plusieurs paires de lunettes, j’en saisi une et évidemment le confort s’améliore. Je termine et m’apprête à sortir, le guichetier m’appelle et me demande de poser les lunettes, je venais de commettre un acte inconnu et inqualifiable au Japon. Je m’excuse à la mode japonaise en m’inclinant moult fois, et lui expliquant qu’elles me seront très utile, je lui propose l’achat ! J’ai eu droit a «  ohrr ohrrr ohrrr ohrrrrrr » ce qui peut se traduire par : « pas possible ». Je continuais de m’enliser dans l’irréversible. Quand tout coup il me fait signe d’attendre, il court discuter avec son supérieur qui me regarde et s’incline plusieurs fois, je m’inclinais aussi (vous imaginez le cirque, surtout que je poussais aussi des « ohrr ohrrr ohrrrr !)
Le guichetier fouille dans un tiroir et plie quelque chose dans un papier, il revient au guichet et me donne discrètement le précieux paquet. Je remercie à la japonaise et quitte le bureau de poste. A peine à l’extérieur, ma curiosité n’y tenant plus, j’ouvre : une paire de lunette rouge !
Je me demande encore aujourd’hui s’il a voulu me faire plaisir ou s’il m’a pris pour un clochard et m’a fait l’aumône.
Je me rends ensuite dans le quartier du plus vieux temple de Tokyo fondé en 628.


 Asakusa.

Ce quartier est devenu très touristique mais il subsiste une atmosphère et un parfum à nul autre pareil.





Ce formidable encensoir en cuivre dégage de la fumée et les fidèles
se l’envoient sur les parties du corps qu’ils veulent protéger ou soigner.
Asakusa n’étant pas très éloigne de mon hôtel, je devrais dire refuge, environ 40minutes, je décide de le rejoindre à pieds en flânant dans les rues. Je découvre des boutiques et maisons simples mais coquettes et propre.

Les rues sont nettes, les vélos bien ranges dans les parkings qui leurs sont réserves.




J’ai vu un policier verbaliser une bicyclette car la roue empiétée sur le trottoir, les vélos ont des numéros comme les voitures ! La dame est sortie de la boutique et s’est inclinée devant le policier en prenant son procès.


Comme en Europe et particulièrement en France, si un policier verbalise une bicyclette !!! Ohrr ohrrr ohrrrr, il repart en slip.




Quel est le marché au poisson le plus grand du monde ??? Tokyo !!!
Pas de commentaires seulement des photos :






Impossible de quitter le Japon sans aller se recueillir a Hiroshima.
Je prends le bus de nuit le 27 octobre et arrive au petit matin dans cette ville marquée dans l’histoire comme Nagasaki, par la folie de quelques irresponsables américains.
Le 06 août 1945 à 8h15 la première bombe atomique explose et Hiroshima entre dans l’histoire en disparaissant.
La ville resurgit de ses cendres comme les autres villes japonaises se relèvent des tremblements de terre.
Je me suis rendu au Parc mémorial de la paix, avec le cénotaphe et le monument de la flamme qui porte l’inscription : « restez en paix pour que l’erreur ne soit pas commise de nouveau. »
Dans le musée j’ai pu sur ordinateur écouter les enregistrements des commentaires de survivants, terribles et édifiants.
De nombreux élèves tous les jours viennent se recueillir sur ce lieu, héritage de l’horreur perpètree par les américains sur la population civile.








Retour sur Tokyo
Le moment du départ approche, le 1ernovembre je dois rejoindre l’aéroport dans l’après midi, je flâne une dernière fois dans la capitale.

Dans la grande Tokyo station une colonie de Sumo traverse le hall, je n’hésite pas à aller vers eux pour comparer le diamètre de mon « bide », ok je suis encore mince .







Je croise deux charmantes japonaise en costume traditionnel qui acceptent la photo.

Le Japon, pays fascinant ou l’on ne parle pas anglais et ou il est difficile de vivre pour un capitaine habitué a d’autres coutumes et traditions, mais j’ai aimé et j’ai été séduit par la gentillesse, l’obligeance et la délicatesse.

Le 1er novembre à 23h le Capitaine débarque à Manille et rejoint le palace !!!
Enfin une chambre de 5X6m avec réfrigérateur, air conditionne et miroir.
Je jette sac et valise et je plonge dans le 1er bar, ohrr ohrrr ohrrrr une bière siouplait pour 0,25€, ah la vie décoincée reprend le dessus et le Capitaine reprend force et vigueur.
Donc après une nuit plus contractante que reposante, je suis frais et dispo pour continuer l’aventure dans les îles.
Et me voila parti d’un coup d’avion sur Mindanao, île la plus au sud des Philippines. En arrivant a Davao j’apprends qu’un reporter italien viens d’être kidnappe.
Pas de facilité pour venir avec Equinoxe, je vais sur l’île Saban et rien de bien fascinant, Je ne m’éternise pas et reprend l’avion pour Manille.
Je décide d’aller sur l’île de Mindoro plus précisément à Puerto Galera.




Trois heures de bus et deux heures de ferry, je suis dans une charmante ville qui possède un mouillage très abrite avec un yacht club. Je loue une barque et je prends les points GPS de toutes les baies intéressantes.

Plages magnifiques et population sympathique, l’île n'est pas encore envahie par le tourisme de masse.

Retour sur Manille et je prépare une escapade sur le Nord de Luzon. Pour ce périple, j’ai demande à une amie, Mhessy de me servir de guide.
Nous voila parti pour de nombreuses heures de bus !

 Baguio grosse bourgade a 1500m d’altitude qui possède un lac, ce qui me permet d’initier Mhessy a la navigation.







Route sur Bontok et une piste nous conduit a un village perdu : Sagada ou l’on visite des grottes utilisées comme sépultures.

Le dernier village est Banawe, répute pour ses rizières en terrasses à 1800 m d’altitude.
Les nuits sont fraîches et agréables.





Nous retrouvons Manille après une nuit dans le bus, je fais la bise à mon guide qui me demande de revenir la voir et qui aimerait bien naviguer sur Equinoxe.
Je me souviens de la devise de Tokyo : « Tout est possible.»
Le voyage est terminé, le Capitaine va retrouver Equinoxe au sud de la Malaisie et préparer un séjour au Cambodge de 15 jours avant de rentrer
 en France !!! Pour le moins longtemps possible.


Ohrr Ohrrr Ohrrrrr Equinoxe j’arriiiiiive !!!  

Laos étonnant et beau.



Merveilleux LAOS

Que cela soit dit  sans détour: j'ai aimé, aimé, adoré.








      Je commence à bien connaître l'Asie, ce pays dés les premiers jours m'a murmuré àl'oreille: " Prends garde Capitaine je risque fort de devenir ton pays préfèré !" Vishnou : l'un des dieux de la trinité bramahnique, le protecteur monté sur Garuda,  oiseau fabuleux, doté d'un corps humain et d'une tête de vautour ne s'est pas trompé.
            Je le place exe-àquo avec mon Cambodge d'adoption.

       Depuis quelques années le pays aux millions d'éléphants s'est ouvert au tourisme. Seulement 236 000 km2 avec 5,5 millions d'habitants.
La République Démocratique Populaire du Laos  se situe parmi les pays les plus pauvres. Elle est coincée entre la Thaïlande et le Vietnam, elle doit donc être attentive et prudente face àces deux ogres, chacun dans son style spécifique.

        Jusqu'à la révolution de 1975 le Laos possédait une structure féodale. La plus grand partie du pays est  recouverte de forêts tropicales avec des essences précieuses comme le teck et le palissandre. La belle et pure richesse du Laos se situe au niveau des rizières. Nous verrons plus loin le plaisir de danser dans une rizière (sèche) transformée en discothèque.
Un point important est regretté par le Capitaine, il ne possède pas d'accès a la mer. Mais il a le Mékong qui le traverse du Nord au Sud.
Des l'arrivée on est saisie par la tranquillité, la gentillesse des laotiens.


    Une courte page d'histoire.

           Les vestiges laissés  par les premiers habitants du laos sont certainement les célèbres jarres de la "plaine des jarres" non loin de Phonsavan que l'on peut voir dans la province de Xien Kouang.
          Dés les premiers siècles de notre ère les Khmers exerçaient leur influence sur le sud du pays, le Vat Phou en est la preuve.
          Dans la seconde moitié du XIXème siècle la France était présente en Indochine. Notre pays envoie des missions d'explorations qui permettent d'étendre notre influence. Si l'on essaie de dresser un bilan de la présence française il sera très contrasté. A part la construction de Ventiane et l'aménagement de la navigation sur le Mékong, la France n'a pas investi au Laos. Durant la seconde guerre mondiale le pays est  administré par Vichy sous la férule des japonais.
           En 1945 le mouvement " Le Laos Libre " déclara l'indépendance du pays. Une période trouble s'en suivie. Dans les années 57 et 62 il y eut deux tentatives de gouvernement. A partir de 1964 les communistes agissent seuls avec le soutien vietnamien.

           Il faut savoir et ne pas oublier que pour lutter contre la guérilla les, americais lâchèrent sur le nord et l'est du  Laos ainsi que sur le nord du Cambodge 2 millions de bombes !!! soit 500 kg par habitant !!! Etait ce nécessaire de bombarder, qui?, avec cette force ???
            En 1997 le Laos entre dans l'Asean Group, ceci l'aidera à évoluer, je n'en doute pas mais il faut qu'il règle les problèmes internes avec les différentes ethnies et ce par la voie démocratique pour employer un mot qui est dans la devise du parti dirigeant.


Le Voyage.

    Dimanche 20 novembre je quitte Equinoxe pour rejoindre en avion Singapour, Bangkok, Udon Thani  et Non Kai, nord de la Thailande ou je passe la nuit.
Le lendemain je franchis le pont de l'Amitié et me voila après les formalités de visa, au Laos.

            Je change de l'argent dans une banque, pas possible de mettre les billets dans la poche, pour 200$ la caissière me donne 2 160 000 Kip en billet de 10 000 donc 216 billets.  Je prends le bus en direction de Van Vieng, jolie ville mais plus de touristes que de Laos. Beaucoup de routard et pas les meilleurs viennent ici, ils ne fument pas que des Malboros. Tout est fait pour le touriste, les guest houses et restaurants sont innombrables, une discothèque vient d'ouvrir, la Tailande n'est pas loin et les thaïlandaises viennent donner des cours aux débutantes laotiennes. Je ne m'attarde pas, le lendemain à 7h je suis dans le bus pour Phonsavan.

Le bus de 40 places compte 60 personnes, des chaises et tabourets sont disposés dans l'allée centrale entre les sacs de riz qui n'ont pas trouvé de place sur la toiture. On roule à droite et les routes sont bonnes, mais les bus sont lents et s'arrêtent très souvent. La moyenne se situe aux environs de 30km/h. Apres 5 heures de route je sens l'odeur caractéristique des mâchoires des freins chauffées au rouge, personne ne réagit, après quelques minutes je fais un signe au chauffeur. il stoppe et le voila avec pince et marteau sous le bus pour desserrer les mâchoires. Le convoyeur lui passe les outils. Tiens, me dis-je,  le convoyeur est bossu. En observant de plus près je vois un canon dépasser de la veste, l'ami était armé et pas bossu. Plus tard j'ai  obtenu l'explication. Il y a 2 ans dans cette région il y a eu une révolte de certaines ethnies ce qui explique les précautions prises.  Nous arrivons à Phonsavan à 17h après 10 heures de route. Un froid glacial me saisi, Phonsavan est situé sur un plateau à 1200m d'altitude et le vent souffle fort.

C'est ici que ce trouve la célèbre Plaine des Jarres. On ne connaît pas très bien l'origine de ces grosses pierres cylindriques creuses.







Elle sont parsemées dans cette vaste plaine. Certaines possèdent un couvercle, une est sculptée, l'hypothèse la plus vraisemblable: ce sont des tombes. Le mystère: d'ou viennent elles ? Elles sont en roche calcaire et pas de calcaire dans la région!

Un matin à 6h je faisais parti d'un groupe de laos alignés
et a genou pour l'aumône des bonzes.

Je suis allé également sur la rive gauche du Mékong à la recherche de la tombe de Henri Mouhot, l'explorateur et naturaliste français né à Montbéliard à qui l'on doit la découverte d'Angkor Vat. Il fit plusieurs voyage en Asie et s'est passionné pour le Cambodge et le Laos. Il est mort à Luang prabang épuisé par les fièvres à l'age de 35 ans.

La  route vers le Nord me dirige vers Borten, la frontière avec la Chine. Ici pas d'hôtel ou guest house, je me replie sur Luang Namtha. Ville paisible avec un marché intéressant ou j'achète du lao lao (alcool de riz a 50 degrés ).Proche des frontières avec deux pays voisins, la Birmanie au Nord-Ouest, la chine au Nord. La province montagneuse est peuplée de très nombreuses minorités, dont une forte proportion de lao Soung (lao des montagnes).
Le lendemain je reprends la route car ici pas grand chose à voir. Retour sur Oudom Say charmante ville étape, elle a était complètement détruite par les bombardements, aujourd'hui elle est la plaque tournante du commerce entre la Chine, le Vietnam et la Thaïlande.

             Retour sur Luang Prabang, le nombre d'heures accumulées depuis le départ m'incite à prendre l'avion jusqu'à Ventiane. J'apprécie tout particulièrement les bus locaux qui permettent de découvrir les paysages et les villages étant parmi les habitants, partageant leur vie. Mais les mêmes trajets au retour font perdre de précieuses journées. Une fois, j'ai choisi de voyager en bus de nuit, fatiguant certes mais 1 jour de gagné !

              Me voici donc au point de départ et prêt à quitter le Laos car j'avais prévu un voyage de 15 jours correspondant au visa pris à la frontière. Depuis 2 ou 3 jours le moral du capitaine n'était pas au beau fixe, quelque chose me tracassait, me préoccupait, comme si un élément extérieur m'empêchait d'avancer. Je n'ai pas eu à réfléchir longtemps pour remettre le moral au top.

             Apres une nuit de repos à Ventiane, je cherche le bureau d'immigration pour prolonger mon visa. J'ai décidé de rester 15 jours supplémentaires, je suis trop heureux ici.
Nous sommes vendredi et  "Jour National", notre 14 juillet, ensuite samedi et dimanche, ouverture lundi, trop tard mon visa fini demain. Lorsque le capitaine a pris une décision, il cherche les solutions et ne baisse pas les bras. Je fonce à la gare routière centrale et saute dans un minibus en direction de la frontière Thaï à 30 km. Une heure après je me retrouve en Thaïlande. Check in, je traverse la route et me pressente pour le check out, l'officier d'immigration Thaï me dit : " Mais vous venez juste d'entrer ! " . Pensant que cela pouvait être interdit je réponds: " oui mon visa était terminait et j'ai les bagages à l'aéroport ", il pouffe de rire et tamponne ma sortie de la Thaïlande, ce fut mon voyage le plus bref dans ce pays, 15mn. Nouveau visa et me revoilà pour 15 jours de plus au Laos !

                Apres avoir visité le Nord je me dirige  vers le Sud, nuit étape à Thakhek, seule ville ou je n'ai pas ressenti la gentillesse et la générosité des laotiens, aujourd'hui encore je n'explique pas pourquoi.
                En route pour Paksé, le Mékong décrit une grande boucle autour de la ville. C'est le Luang Prabang du Sud par sa position géographique mais nullement comparable.
               




Je me dirige rapidement sur le plateau des Bolovens, très peu de touriste dans ce coin pourtant magnifique. J'ai choisi le village de Tad Lo  comme escale.


Les Bolovens sont habités par des protomalais de l'ethnie Khaleune, ils sont animistes et ne s'habillent plus en costume traditionnel, ils sont très pauvres. Je suis aller passer un après midi dans le village de Tat Sung, avaient ils déjà vu un farang ? Certainement, mais à coup sur il y a fort longtemps. J'ai eu la chance de pouvoir photographier des enfants qui jouaient nus au milieu des poules et cochons et surtout de montrer les photos 






 Bien joué Capitaine tu vas être admis pour quelques heures dans la communauté. Je me suis assis à cote d'une qui fumait un cigare énorme. Un jeune regarde mes bras, il avance lentement ses doigts et tire sur les poils, nouveaux éclats rire. Les asiatiques sont pratiquement imberbes. J'hésitais à demander l'hébergement pour la nuit, après réflexion je poursuivais ma promenade  jusqu'à la hutte sacrée au centre du village, c'est la qu'ils  célèbrent le culte animiste.
                De retour dans le Lodge ou j'ai loué une hutte en bambou, je savoure ces merveilleux moments passés avec les enfants et les femmes de ce village. A ce moment Equinoxe est bien loin.

                Enfin arrive le lieu qui a été le motif principal de ce voyage au Laos.

               Au Sud de Paksé, de l'autre cote du Mékong, le ferry me transporte à Champassak. Je loue une bicyclette et sillonne les chemins de campagne en direction du VAT POU.


Dans cette province du sud, territoire mystérieux, autrefois faisant partie de l'empire du Tchen La ( VIIème siècle ), se dresse le Vat Phou ou "temple de la montagne". La tradition rapporte que jadis le seigneur Kammathan y faisait des sacrifices humains. Chaque année, un couple vierge , une fleur rouge sur l'oreille, était convié à boire du poison. C'est pour cette raison de nos jours lorsque fleurit le flamboyant rouge, c'est la fête de Vat Phou.

Le site archéologique le plus intéressant et le plus important du Laos. Vat Pou signifie temple de la montagne. Il est le berceau de la civilisation Khmer. Angkor au Cambodge  date du IXème siècle.





Le site est orienté suivant un axe Est Ouest, le sanctuaire et face a l'Est vers le soleil levant, la lumière. Les photos seront plus explicites que le texte et permettent d'admirer l'architecture Khmer des deux sites.


               Toujours plus au Sud en direction des îles du Mékong toutes proches du Cambodge.

              L'île de Không, la plus grande, avec ses voisines l'île de Det et l'île de Khône ont joué un rôle important dans l'amélioration de la navigation sur le Mékong, et ce à l'époque du protectorat français.
Sur Khône les français ont construit un ligne de chemin de fer de 14km, un pont, un poste de douane et un bureau de télégraphie. On peut encore aujourd'hui circuler sur le pont, et photographier la vieille locomotive. Les rails ont été démontés et utilisés comme clôture.

Le plus intéressant est de partager la vie des habitants de ces îles.
            La chance aidant, je me trouve sur l'île Không au moment de la fête de 3 jours, je reste donc pour les 3 jours. Quelle ambiance! Tôt le matin les stands  forains, quelquefois une simple couverture à même le sol, restaurants et marchands de tout ce qui peut exister dans le Laos sont à pied d'oeuvre. je prends plaisir à balader à travers les allées formées  par les stands dans une rizière (sèche et moissonnée). Au Laos on est jamais importuné, les vendeurs demande timidement si vous étes intéressé et une seule fois. Dans les villes également le chauffeur de Tuk Tuk propose leurs services sans insister. Le deuxième jour plus une chambre de libre dans les hôtels ou guest houses. Je loue une bicyclette pour faire le tour de l'île et quitter pendant quelques heures cette foule enivrante. Le soir 3 orchestres, heureusement assez éloignés du centre, fond le concours de la plus puissante sono.

Je retrouve 3 françaises rencontrées à Champassak, nous buvons un Lao au miel et nous allons vers une des trois  discothèques en plein air. C'est la première fois que je danse dans une rizière.
Nous sommes assis à une table avec des laotiens,  un homme d'un age respectable pensant que j'étais le grand frère ou l'oncle ... des jeunes françaises me demande l'autorisation de danser avec l'une d'entre elle.

Le Capitaine aime jouer des tours et je me prends au jeu en expliquant que j'étais très honoré et que la demoiselle était très heureuse de cette initiative, ce qui a, vous vous en doutez déclancher les éclats de rire des 2 autres copines.

 Le dernier jour, dés le matin l'allée principale était totalement barrée à la circulation, grand discours du 1er responsable du Parti de la République Populaire Démocratique. L'après midi clôture de la fête avec les courses de pirogues. 


Je retrouvais la civilisation de la capitale Ventiane pour me préparer au retour. Déjà 4 semaines que je suis au Laos, cette fois pas possible de prolonger le visa car Equinoxe doit s'impatienter, tout seul dans sa marina.

            Je retourne avec de belles images dans ma mémoire, plus belles que celle de mon appareil photo, et des moments inoubliables de ce peuple qui a moins souffert que les cambodgiens certes mais qui est un exemple de courtoisie et de gentillesse.

Rites et coutumes au Laos.

            Des rites très particuliers, mêlant bouddhisme et animisme, règlent les trois événements qui marquent la vie d'un laotien. Les laotiens croient à la réincarnation.

La naissance, comme la mort, est un événement très important. Le nouveau-né est protégé pendant 3 ou 4 semaines par des talismans et un objet symbolisant le sexe et placé sous sa couche, afin de lui porter bonheur. Cette période est appelée "You deuane ou You Kam". Généralement, un mois après la naissance, on organise une cérémonie de soukhouane, appelée "Ork deuane", sortie de "You deuane".

Le mariage est toujours célébré autour d'un grand soukhouane et précédé par une sorte de petites fêtes de préparation qui dure 2 ou 3 jours. Cette préparation est appelée "Oun dong" et a lieu chez la mariée. La cérémonie de soukhouane se passe également chez la future mariée. Le futur marié, accompagné de ses parents et amis, doit parlementer et offrir de cadeaux avant de franchir la porte. Le futur marié doit également apporter une dot plus ou moins importante suivant sa situation et la négociation préalable avec la famille de la future mariée.

Enfin, la mort est un dernier événement important. Pendant plusieurs jours avant la cérémonie funéraire, la maison mortuaire est déclarée "maison heureuse" ou " heuane di". Parents et amis boivent, jouent aux cartes le jour et la nuit, parfois ils chantent et dansent. Le costume de deuil est de couleur blanche, symbole de pureté. La toilette funèbre terminée, on revêt le corps de 2 habits, dont le premier, celui de la mort, à l'envers. Cette dualité symbolise le cycle éternel de la naissance et de la mort. On introduit, parfois, dans la bouche une pièce d'or, afin qu'il puisse vivre parmi les esprits.


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