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jeudi 2 mars 2017

Birmanie 1er voyage.

BIRMANIE OU MYANMAR ?




J’ai lu et entendu maintes fois que le Myanmar est considéré comme le plus beau voyage d'Asie…
 Et la gentillesse des habitants est inégalée. 


Il est écrit que l’exception confirme la règle, ce commentaire sera certainement l’exception.

Je laisse Equinoxe le samedi 12 mars 2006 à 9h, et avec un petit sac qui ne contient que le nécessaire, je vole de Singapour à Bangkok et Udon Thani (nord Thaïlande) et bus jusqu'au Laos.
            Le soir du même jour, à 20h je suis dans mon hôtel habituel à Vientiane.

Le Capitaine est compliqué ? Pourquoi aller au Laos pour rejoindre le Myanmar ?

Pour le Myanmar il faut un visa ! Je n’avais nulle envie de rester bloqué entre 3 et 5 jours à Singapour ou Bangkok pour obtenir cet incontournable document. Par contre le Laos me seyait parfaitement. Vous vous en souvenez, j’aime beaucoup ce pays et peut être que du même coup je dis bonjour à une copine, bref, le consulat m’annonce 4 jours, je retourne 2 jours après et le responsable me dit : « il est prêt ! ».

Avion sur Bangkok et me voici à 19h dans un hôtel de Yangon.

Pas de guide Routard ou Lonely planet, malgré tout je trouve le White House qui compense le manque de confort des chambres par un somptueux déjeuner buffet le matin avec un jus de fruit épais comme du yaourt.

Dans cette chambre sobre, très sobre mais propre, je vis mes premières heures au Myanmar en pestant déjà contre le gouvernement.
Dans le hall arrivée de l’aéroport je remarque un bureau de change, bien sûr dans ces lieux le taux de change n’est pas intéressant mais j’aime bien avoir rapidement de la monnaie du pays. Je demande au préposé de me changer 100$, ah non me dit il, change que 50, en ville c’est beaucoup mieux. Dés mon arrivée en ville je compare les taux, catastrophe, une arnaque de première, les jurons étaient en bonne voie … Je contrôle mes impulsions : ne pas commencer de cette façon et de plus le domestique du gouvernement a été correct en ne changeant que 50$.

Nous verrons plus loin que je n’ai pas toujours contrôlé et aujourd’hui je suis sûr que je ne suis pas passé loin de la prison.

            Le Myanmar :

1044 : Fondation du premier empire birman par le roi Anawratha, à Pagan (Haute Birmanie).
1824-1885 : guerres anglo-birmanes qui débouchent sur l’annexion de la Haute Birmanie par Londres qui en fait une colonie de l’inde. Durant la seconde guerre mondiale, le pays fut occupé par les troupes japonaises puis libéré.
Lee 4 Janvier 1948 le pays devient indépendant et quitte le Commonwealth, le premier ministre étant U Nu qui instaure une démocratie parlementaire (1948-1958).
En 1962 le général Ne Win fait un coup d’etat militaire, et règne durant plus de vingt-six ans, introduisant des réformes marxisites à marche forcée.
En 1988, l'armée réprima violemment un mouvement de protestation contre la situation économique et politique : le 8 août 1988, les militaires ouvrirent le feu sur la foule qui protestait, ce jour fut alors commémoré comme "the 8888 uprising". Néanmoins, la conséquence indirecte de ce mouvement fut qu'il permis la tenue des élections.
En 1990 des élections libres eurent lieu, mais annulées par la dictature militaire désavouée par les résultats.
L'un des personnages majeurs du pays au XXe siècle se nomme le général Aung San, ancien étudiant activiste dont la fille Aung San Suu Kyi, fut prix Nobelde la paix en 1991, pour son combat pour la paix et la liberté en Birmanie. Un troisième personnage est connu internationalement, il s'agit de U Thant représentant permanent de la Birmanie auprès de l’ONU avec le rang d'ambassadeur (1957-1961) puis secrétaire général de l’ONU 1962-1966 et 1966-1971.
Le 7 Novembre 2007 la capitale est transférée de Yangon à Pyinmana.
La Birmanie est le plus grand pays de l’Asie du Sud-Est. Elle regroupe, en sus de la majorité birmane de souche, plusieurs minorités ethniques avec leur langue et leur culture propres. Sept "races nationales" sont reconnues par le gouvernement : Sha Mon, Karen, Keranni, Chin, Kachin, Rakhine, (Arakan). L’hétérogénéité de cette population est à l’origine des nombreux problèmes intercommunautaires qu’a connus le pays. Il est à noter que dans l’Est de la Thaïlande à Mea Hon Song une tribu Karen s’est réfugiée, elle est tout juste tolérée, n’ayant pas le droit de planter ou semer sur le sol Thaï. (Il y a déjà quelques années j’ai vécu quelques jours dans cette tribu. Les femmes ne sont pas très gentiment qualifiées de femmes girafes en raison des anneaux qu’elles portent au cou…)
Selon l’UNICEF seulement 27% des enfants du primaire terminent leur scolarité.
La Birmanie est membre de l'ASEAN (Association des nations du Sud-est asiatique) et devrait en prendre la présidence courrant 2006.
Régime autoritaire, l'État du Myanmar est régi par la loi martiale depuis 1962 et dirigé à nouveau par une Dictature militaire depuis le coup d'État de septembre 1988. Le travail forcé est une pratique courante. Les organisations internationales des droits de l'homme classent la Birmanie parmi les mauvais élèves en matière de libertés publiques : la liberté de la presse et les droits de l'homme ne sont pas respectés, le pouvoir judiciaire n'est pas indépendant de l'exécutif et les partis d'opposition ne sont pas tolérés. L'armée, forte de 40 000 hommes, n'a pas d'ennemi extérieur. Son rôle unique est de contrôler la population.
Voici la devise nationale.

 Le bonheur se trouve dans une vie harmonieusement disciplinée.

Avez vous compris ?

Salut! Oh, mon premier matin au Myanmar, comme à mon habitude, très tôt je suis en ville à la recherche d’un marché. Les rues s’animent. Qui ouvre son commerce ou s’installe directement sur le trottoir. Je remarque un barbu à l’allure intégriste, qui badigeonne des feuilles d’un liquide blanc et dépose différentes graines avant de rouler la feuille. Ok compris c’est le fameux bètel qui fait cracher rouge. Ici tout le monde, femme et jeune fille mâche cette mixture. Il me propose d’essayer, ok mais pas le liquide blanc (c’est parait-il de la chaux).

A Yangon pas de mobylette, cette ville me plait et au cours du voyage j’ai toujours éprouvé du plaisir à la retrouver. Plusieurs ethnies et communautés religieuses cohabitent sans problème. Un soir je remarque, proche de la mosquée de mon quartier que, hommes, enfants, femmes sont vêtues de noir et tous entre dans la salle de prière. J’interroge un ancien, qui se demande ce que je fais ici, il est heureux de me renseigner et me précise que c’est une fête musulmane mais chiite et pas sunnite.

Bien sûr je suis allé admirer la Pagode Shwedagon, une merveille. A l’entrée un commissaire du gouvernement me demande 10$ !?! Quoi 10$ pour engraisser ces enfoirés, pas question, j’ai un bon téléobjectif je photographierai de loin. Le Capitaine ne savait pas encore qu’il fallait (si le commissaire du Gouv était seul) proposer 3 $ sans prendre le ticket.
Mais je tourne autour de la Pagode, je monte une rue et me voilà sur l’esplanade magnifique, et en avant les photos, un moine vient me parler… Apres une heure de visite sur ce site à ne pas manquer, une jeune fille vient me voir et affirme que je n’ai pas payé, le service de renseignement est au top. Elle me conduit à la caisse et j’affirme à mon tour que par sécurité j’ai laissé l’argent à l’hôtel, elle m’a donc conduit vers la sortie ! Dans la rue j’étais satisfait par rapport au gouvernement, avec le coup de l’aéroport, 1 à 1. Vous verrez par la suite, j’ai gagné ! Oh pas de beaucoup 3 à 2.

Me voici dans l’avion français ATR 72 qui me conduit à Mandalay. Les routes étant en beaucoup plus mauvais état qu’au Laos, j’ai choisi ce moyen de transport.

La ville du Roi Mindon au XIX est incontestablement le foyer culturel du pays. On se déplace en trishaw, il fait bon vivre, le marché de nuit un peu tristounet mais au moins authentique et pas touristique. Trois villages intéressants autour de Mandalay, accessibles en tuk tuk : Sagain, Amarapura (Amapura) et Ava.

Artisanat : une pure merveille, on trouve les plus fins kalaga et la pierre brute est magnifiquement ciselée, les statuts sont majestueuses. Je suis comblé, depuis longtemps je cherche une statue de Bouddha avec la main droite tourner vers l’extérieur (vers l’avant), ceci se nomme : Bouddha prenant la terre à témoin. Elle est enfin devant moi.
Elle doit peser une tonne ! Ok je me contenterai de l’avoir vu !





Un soir à Yangon en discutant avec un Grand Père, de tout sauf de politique, sujet interdit ! Savez vous que les rassemblements de plus de 7 personnes ne sont pas tolères, bref il me dit d’aller faire un tour dans un village du nom de Pyin-Oo-Lwin.

De bon matin je prends un taxi, chauffeur et quatre personnes, les trois autres occupants n’ont pas desserré les dents de tout le trajet, comme on dit chez nous : ni bonjour, ni merde ! Ce qui permet de dire que même si l’exception confirme la règle, j’ajoute qu’il ne faut pas croire qu’ils sont plus sympathiques qu’au Laos.

L’intérêt n’est pas seulement la ville, la route est belle car elle surplombe la vallée de Mandalay (ça rime, comme dirait ma petite fille), cette ville est située sur un plateau.






67km et dépaysement complet. En quelle époque somme nous, ou sommes nous ? Des diligences baroques aux couleurs bariolées, de splendides demeures coloniales et un marché extraordinaire.
     
Quelle belle journée !
Si j’avais couché dans cette petite ville, je n’aurai pas manqué de remarquer, ce qui n’est pas un secret pour les habitants, que se trouvant sur l’axe routier de Lashio à la frontière chinoise de Yunnan, la nuit le trafic des camions est énorme et trafic est le bon mot.

Au revoir Mandalay et les environs et en route pour Bagan.

En arrivant, je ne connais pas l’organisation gouvernementale ou mieux la combine du gouvernement.

Je pénètre dans le hall arrivée du petit aéroport. Un je ne sais quoi en tenue bleue marine me conduit à une table et m’informe qu’il faut payer ici 10$. Pourquoi ? Pas de réponse, c’est comme ça. Je refuse et demande des explications, un deuxième zigue rapplique, plus instruit sur la chose que le précédant et tente de me faire comprendre que le ticket pour visiter doit s’acheter ici.
Je ne viens pas pour visiter !!! Et le ton surtout celui du Capitaine monte, monte, et je lui envoie non pas 10$ mais 10 billets de 10000kiats en pleine figure (je ne blague pas), le ventilateur disperse les billets dans la salle, les 2 zèbres courent dans tous les sens pour les rattraper. Sir, 100 000kiats pour 10$ ça va pas, ici le change est à 10300kiat pour 1$, je refuse encore.
La caissière ferme le tiroir, un des 2 zèbres m’explique que je dois reprendre l’avion qui est déjà reparti, et la police commence à me regarder d’un drôle d’œil. Un rapide tour d’horizon m’indique que je suis le seul farang dans les lieux. Considérant que le plus mauvais hôtel doit être nettement supérieur aux luxueuses prisons birmanes, je reprends sans délicatesse mes kyats et refile rapidement 10$. Le gouvernement a marqué sont deuxième et dernier point.

J’ai appris que quel que soit le moyen de transport, un zigue du Gouv est là pour faire acquitter la taxe. L’organisation est telle qu’en arrivant à l’hôtel, avant de me demander le passeport on m’a demander le ticket correspondant au 10$.

Bien sûr pourrez-vous me dire si cela ne te plait pas… Je peux aller visiter le Père Lachaise c’est gratos.
Mais à qui profite cet argent extorqué ? Alors que les universités sont fermées et que le peuple est opprimé et souffre. Ne comparons pas le ticket pour visiter le Louvre et ce système mis en place par des dictateurs.

Je commence vraiment à suffoquer.

Pas de communications téléphoniques possibles (ou prix exorbitant), les sites internets, tous verrouilles, très difficiles par des combines informatiques d’envoyer un messages à la famille. Un jeune a réussi à ouvrir Yahoo en passant par le site www.wintergreens. Com miracle !
            Pas possible de retirer de l’argent avec passeport et carte de crédit.
            Partout, jour est nuit des coupures d’électricité, et hôtels et autres enclenchent les générateurs. De bonnes sources, il y aurait suffisamment de puissance dans le pays mais selon la devise …

On peut me dire : si ça ne te plait pas va ailleurs. NON, le pays m’intéresse et les birmans aussi et c’est avec nous qu’ils pourront évoluer (peut être ! en fonction aussi du comportement des touristes), si on s’applique à payer, de telle sorte que ce soit le peuple birman qui en profite.

Bagan: Magnifique !

Je loue une bicyclette et me voilà dans les chemins pédalant d’un temple à l’autre.

Située au bord de l’Ayeyarwaddy, le coucher de soleil est un moment magique.






Bagan est le bijou de la Birmanie, ce sanctuaire de plus de 2000 pagodes et temples est un joyau du Bouddhisme. Je ne me lasse pas d’errer parmi les temples.

        

Ce sont des constructions caractéristiques de Bagan, elles sont en général de 2 styles, soit une simple chapelle à une entrée, soit plus complexe à 4 entrées. L’architecture est remarquable par la perfection des voûtes et la décoration.

Le moment fort du voyage à coup sûr.

Je vais encore être désagréable.

J’ai pris l’habitude le soir après la journée de bicyclette d’aller boire une bière dans un restaurant birman (comprenons pas créé pour les touristes), et aussi plus tard d'y prendre mon repas, cuisine excellente.
            Me voici à ma dernière soirée, au moment de payer la patronne me dit : « aujourd’hui la bière a augmentée »
            Ah, répondis je, mais alors entre 17h et 19h30, car à 17h j’ai payé le même prix qu’hier. Elle ne savait plus très bien pourquoi je n’acceptais pas sans discuter de refiler ½ $ de plus.

Je la regardais en souriant et je déballais : non je paie le prix stop, espèce de disciple du Gouv, commerçant qui joue à l’arnaque, jeune parvenu, tu n’auras pas un kyat de plus je le donnerai à ceux qui ont besoin … Le ton recommençait à monter.

Comprenez mes réactions, bien sûr je ne mégotte pas sur ½ dollars mais les commerçants se considèrent comme des nouveaux riches, des parvenus et deviennent des partisans du gouvernement. Nombreuses shop affichent « magasin recommandé par le gouvernement ».
Certains voyant la caisse se remplir, veulent augmenter la vitesse de remplissage ! (J’ai vu des touristes laisser un pourboire de la valeur de la bière, que pense le commerçant ?).

Le peuple ne représente des lors qu’une minorité, il a contre lui le Gouv, la police, l’armée et les commerçants qui se prennent pour des riches évolués, quelle destinée, quel avenir !

L’avion atterrit à HeHo, 1 heure de taxi et je suis au lac Inlé.
Le lendemain je loue une pirogue, le jeune pilote m’informe que l’on doit passer devant la cabane du Gouv pour payer la taxe de 10$ pour aller dans le lac. Débrouille-toi petit, 5$ pour toi si tu transformes la pirogue en sous marin, nous avons circulé dans un fossé à 100m derrière la cabane. Je ne sais qui était le plus heureux du gamin qui empochait 5$ (il gagne 0.1$ par jour) ou du Capitaine qui venait d’égaliser à 2 partout.

Le lac est une dépression dans la vallée, il est peut profond, de 1,5m à 6m à la saison des pluies.

Nous avons visité tous les villages correspondants à différentes ethnies. Les jardins flottants sont remarquables. Les principaux habitants sont les Intha, ils sont connus surtout pour leur façon de pagayer avec la jambe.





La bicyclette me permet de découvrir la ville de Nyaungshwe au bord du lac, j’ai repéré un quartier très pauvre, un aller retour à l’hôtel et les enfants me voient arriver pour la deuxième fois en 1 heure et avec des sacs. Ils ont vite compris, j’ai choisi de distribuer ici les poupées et jeux que j’avais pris soin de récupérer en France dans le local à jouets de ma petite fille.
Impression incroyable, la fillette regarde la poupée, la tourne dans tous les sens, elle n’en avait peut être jamais vu.


Retour sur Yangon , ouf, enfin chez moi !

En entrant dans le White lodge, je regarde le panier à courrier, lors de mon précèdent départ, j’avais laissé des lettres à poster, il m’avait affirmé qu’elles partaient dans la journée et elles étaient toujours là. Elles partent aujourd’hui sûr, sûr. me dit il.
Le Capitaine ne dit mot récupère les lettres et tant pis pour le breakfast, je change de crémerie.
Me voici à l’Okynawa hôtel, 10$ la nuit si je suis seul et avec climatisation.
Ok je prends. J’informe la patronne, la clim ne fonctionne pas. En ce moment pas d’électricité et vous savez les clients n’aiment pas le générateur car il fait de bruit.
AhhhhHHHH ça va pas commencer ! Ce n’est pas pour le bruit mais pour économiser le gazole. Si pas générateur moi ne payer que 5$ ou je téléphone au DICTATEURRRR!!!
J’ai dormi à la fraîcheur.

Le lendemain route sur Bago en bus local. Cette ville possède le plus grand Bouddha couché de Birmanie et peut être d’Asie, 16m de haut et 55m de long. Il est représenté les yeux ouverts, ce qui est rare, vous savez certainement à quoi correspond cette position.




Pour m’y rendre je loue les services d’un jeune motocycliste. Pour la taxe ? No problem me dit il j’ai un ticket qui a déjà servi 2 fois, ça ira.


          Ca y est, 3 à 2, je gagne !

Le lendemain je poursuis toujours en bus local jusqu'à Kyaikhtiyo. C’est ici qu’il y a le fameux Rocher d’Or, haut lieu du Bouddhisme Birman. Les origines du site sont diversement racontées, pour certain le sanctuaire aurait été construit du vivant de Bouddha sur l’un de ses cheveux.

Deux hôtels aussi minables l’un que l’autre et les moines qui se relaient toute la nuit pour chanter avec une sono à la Johnny Hallyday. Quel pèlerinage !

Retour sur Yangon, aéroport et Laos via Bankok pour une semaine de remise en condition normale, ouf !

Conclusions :
Je vais être bref et vous allez comprendre.
Tenant compte de ce que vous avez lu et de ce que le Capitaine a enduré:

J’ai décidé de partir le 20 Mai pour 3 à 4 semaines en :

BIRMANIE !

Je retourne et ne pouvant pas aller en France dévaliser le local à jouets d’Océane, j’achèterai en
    Malaisie chez un grossiste à Kuala Lumpur.
Je retourne pour aller dans l’Est et dans l’extrême nord, Kentung et Puta-O.
Je retourne pour crier à ce peuple, bon, généreux et digne, qu’ils ne sont pas seul au monde.

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