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jeudi 2 mars 2017

Vacances Philippines Japon.



Le Capitaine a décidé de prendre des vacances !

Deux destinations sélectionnées pour diverses raisons.
Un voyage aux Philippines avec un intermède au Japon.
Quelles sont les raisons qui m’ont pousse à voyager toujours en Asie et pas avec Equinoxe ?
Apres le départ de Karine et Océane, la marina me paraissait bien morne et le pot d’échappement de ma belle Harley Davidson pétaradait tristement.
Pour ne pas laisser le moral descendre aux abîmes je décidais de réagir.
Me voila parti vers l’Est a la recherche de yachts club et mouillages de rêves aux Philippines et aussi à la découverte du Japon.
Arrivée sur Manille le 17 novembre a 15heures.
J’avais sélectionne sur mon guide Gallimard acheté en France il a quelques années, un quartier dans le centre ; « Ermita ». Je montre au chauffeur de taxi trois noms d’hôtels sélectionnés par le guide comme corrects et pas très coûteux. Mon premier contact avec les philippins fut un grand éclat de rire : «  Sir ces hôtels n’existent plus depuis longtemps ! »
Etant persuade qu’il me jouait une chanson connue, j’insistais :
« Un ami était ici la semaine dernière dans un de ces trois hôtels »
Deuxième éclat de rire !
J’abdique, ok mène moi ou tu veux mais dans Ermita.
Je me trouve devant le City State Tower Hôtel rue Mabini. Un groom m’ouvre la porte et je pénètre dans le palace.
Une chambre pour 17€ breakfast compris. Incroyable.
Un tour dans la ville afin de prendre quelques repères et me voici installé dans un bar ou les serveuses me paraissent bien jolies.
La fatigue de cette première journée me pousse à retrouver rapidement le lit qui trônait au milieu de cette belle chambre. Oh, face au lit il y a un miroir comme sur Equinoxe !
Le lendemain matin je demande le ticket pour le breakfast et voila que l’on m’en remet deux. Je fais remarquer l’erreur ; non pas d’erreur la chambre est pour deux personnes !
Bien compris pas de gaspillage à partir de demain matin.
Quelle joie de découvrir Manille et ses bus 


        Un saut au Yacht club Manille, pas très engageant, et après avoir longé la plage je pénètre dans la vieille Manille, la Manille historique « Intramuros ».


Elle s’élève sur la rive Sud de la rivière Pasig entre l’ancien quartier chinois et le parc Rizal.





Fonde en 1571 elle fut fortifiée et cernée de douves. Dans ce périmètre de 4km s’élevaient environ 400 maisons, 18 églises, hôpital, caserne et maison du gouverneur.
Intramuros a été pratiquement entièrement détruite par les bombardements de la seconde guerre mondiale. Aujourd’hui, immeubles de verre et béton ont fleuri mais la municipalité a préserve le centre et quelques hôtels particuliers ainsi que l’église St Augustin, rescapée des bombardements et de 7 tremblements de terre.



Photos ci-dessous : Casa Manila, belle demeure espagnole restaurée,





Manille capitale des Philippines, au centre de l’île de Luzon.
Les Philippines sont situées entre le 21 et le 4e degrés de latitude Nord dans la partie la plus occidentale de l’océan Pacifique. 7107 îles, Equinoxe a de la navigation devant lui !
L’atlas mondial confirme bien l’origine asiatique, mais le pays et un surprenant panachage de civilisations. Les Philippins principalement d’origine malaise ou polynésienne sont aussi issues de métissages, conséquence de la présence espagnole et chinoise.
Philippines seul pays d’Asie majoritairement catholique, on ne trouve pas trace des religions hindouiste ou bouddhiste. Le Sud cependant possède des mosquées.
Dans le domaine culinaire également les Philippines font bande à part. Pas de plats épicés, curry ou saté. Cuisine inspirée des diverses influences : simplicité de la cuisine traditionnelle des pêcheurs, fantaisie de la cuisine chinoise ou conservatisme espagnol.
La position géographique de ce pays lui a value de se développer indépendamment de ses voisins.
Aucun grand royaume n’y a été fondé, aucun conquerrant ambitieux n’y a jamais lancé d’expédition militaire.
En 1521 lorsque les espagnols découvrirent les Philippines ils se trouvèrent confrontés a une multitude de petits sultanats et royaumes dénués de pouvoir centralisé. Malgré l’effort d’unification, ces différences régionales se sont perpétues jusqu'à ce jour et ont survécu tant a la domination de l’empire espagnol qu’a l’hégémonie américaine qui lui a succédée.
L’expérience coloniale que l’on décrit ici familièrement par l’expression : « 400 ans de couvent, 50 ans de holliwood » a certes laisse des traces mais le résultat reste profondément philippins.
Un tour au sud de Manille, découverte de petits villages Alangban, Muntinlupa et Las Pignas. Evidemment pas de touriste, les habitants m’observent, deviennent rapidement curieux et engagent la conversation : d’où venez vous ? Comment trouvez vous notre pays ? Ils m’invitent à m’asseoir et je suis immédiatement admis par la petite communauté.



Avant de partir pour le Japon il me reste quelques jours et je prends un bus pour cette fois le Nord de Manille. Olangapo, situé
exactement au Nord Ouest a 250 km.
Belle ville et surtout des plages superbes avec en particulier Subic bay. Un yacht club remarquable avec un prix mensuel pour Equinoxe très raisonnable. Endroit repéré au Gps pour entrer dans la baie et accéder au Yacht club.

Je fais une escapade à Angeles qui est l’ancienne base américaine, rien de spécial dans cette ville.



Retour sur Manille et préparation rapide du départ sur le pays du soleil levant.

L’avion décolle le 25 à 14 heures.



Me voici à Narita Airport.
Bureau information :
_Vous désirez un hôtel dans quel quartier ?
_Ou vous voulez je n’en connais aucun.
_Nipori est un très beau quartier de Tokyo.
_Ok pour Nipori.
_Quel est votre budget ?
Pour ne pas être ridicule le Capitaine joue au riche mais en fonction des prix pratiqués en Malaisie : 30 euros.
_Oh mais a ce prix je n’ai qu’un hôtel chambre tatami 2,5m sur 2m.
_Ca ira très bien !!!



Me voici donc embarque sur le railway en direction de Nipori.
L’hôtel est une maison traditionnelle japonaise (ryokan) et les deux propriétaires louent des chambres.
Une des deux « vielles biques » n’est pas commode et veut l’argent avant que je prenne possession du gourbi. Ok je vais a la banque.
J’ai fait 4 distributeurs et aucun n’accepte les cartes internationales !
Retour difficile a l’hôtel, elle ne parle pas anglais ce qui finalement facilite les choses.
Le lendemain j’apprends qu’il n’y a que post office qui possède un distributeur international : ouf !


Je décide de faire le tour du quartier, première visite je tombe sur un cimetiere, traditionnel, j’ai appris que dans ce pays tout est
traditionnel.
Devant chaque tombe de longues planches sont disposées et gravées d’inscriptions.
Le temps est pluvieux et froid.
Que suis donc venu faire ici, je n’aurais jamais dû profiter d’une semaine aux Philippines avant.


J’y suis, j’y reste mais !!!
Je décide de changer d’hôtel, je vais un peu plus au nord a Minowa, un hôtel ambiance sympa style routard ou auberge de jeunesse : on peut faire chauffer des plats cuisines, laver le linge … Les prix sensiblement les mêmes évidemment.
Je rencontre un français, Marius prof de dessin qui connaît bien le Japon et me donne un grand nombre d’informations très utiles.

Visite de Tokyo station et de son quartier Maru-no-uchi : quartier des affaires et de la finance.






On ne retient souvent de Tokyo que le cote démesuré et écrasant de l’urbain au détriment du citadin paisible.


Tokyo compte environ avec sa banlieue quinze millions d’habitants. La courtoisie des japonais allége l’impression citée plus haut.




Ikeburo :


Ce quartier est devenu un grand centre d’activité ferroviaire. La gare est coiffée par l’un des plus grand department store du monde ; le Dépato Seibu.




A gauche de la gare j’ai visité le Tokyo Metropolitan Art Space qui attire les artistes futuristes. On y écoute des concerts de musiques classique et moderne, tandis que l’environnement immédiat se peuple de Mc Donald et autres fast food : « déguelasses ».




Pas très loin un autre quartier important dans la vie des Japonais :

Shinjuku.
Atmosphère trépidante et la nuit, vie animée, ce qui lui a valu le surnom de « quartier sans nuit » Le prix m’a tenu éloigne des bars au sol en miroir et des love-hotels…


A l’ouest de Shinjuku se trouve





Nishi Shinjuku avec la mairie de Tokyo ou « Tokyo Metropolitan Gouvernement », immeuble surmonté de 2 tours qui culmine a 243m, et les japonais soulignent qu’il a coûté 1,1 milliard de dollars. J’ai saisi l’occasion de monter au 43 eme étage, le ciel était bouche et je n’ai pas aperçu le Mont Fuji.

Sur la photo je porte une paire de lunette rouge ! Ces lunettes ont une histoire, japonaise évidemment :



J’ai casse la branche de mes lunettes de vue et le capitaine étant bricoleur a remplacé la branche par un élastique ce qui ne manque pas d’amuser certains japonais ou japonaises dans le metro, je ne sais s’ils se moquent mais je demeure, comme eux lors d’un tremblement de terre, imperturbable.



Dans un bureau de poste, le préposé remarque mes lunettes réparées et me montre à cote des imprimes une boite avec plusieurs paires de lunettes, j’en saisi une et évidemment le confort s’améliore. Je termine et m’apprête à sortir, le guichetier m’appelle et me demande de poser les lunettes, je venais de commettre un acte inconnu et inqualifiable au Japon. Je m’excuse à la mode japonaise en m’inclinant moult fois, et lui expliquant qu’elles me seront très utile, je lui propose l’achat ! J’ai eu droit a «  ohrr ohrrr ohrrr ohrrrrrr » ce qui peut se traduire par : « pas possible ». Je continuais de m’enliser dans l’irréversible. Quand tout coup il me fait signe d’attendre, il court discuter avec son supérieur qui me regarde et s’incline plusieurs fois, je m’inclinais aussi (vous imaginez le cirque, surtout que je poussais aussi des « ohrr ohrrr ohrrrr !)
Le guichetier fouille dans un tiroir et plie quelque chose dans un papier, il revient au guichet et me donne discrètement le précieux paquet. Je remercie à la japonaise et quitte le bureau de poste. A peine à l’extérieur, ma curiosité n’y tenant plus, j’ouvre : une paire de lunette rouge !
Je me demande encore aujourd’hui s’il a voulu me faire plaisir ou s’il m’a pris pour un clochard et m’a fait l’aumône.
Je me rends ensuite dans le quartier du plus vieux temple de Tokyo fondé en 628.


 Asakusa.

Ce quartier est devenu très touristique mais il subsiste une atmosphère et un parfum à nul autre pareil.





Ce formidable encensoir en cuivre dégage de la fumée et les fidèles
se l’envoient sur les parties du corps qu’ils veulent protéger ou soigner.
Asakusa n’étant pas très éloigne de mon hôtel, je devrais dire refuge, environ 40minutes, je décide de le rejoindre à pieds en flânant dans les rues. Je découvre des boutiques et maisons simples mais coquettes et propre.

Les rues sont nettes, les vélos bien ranges dans les parkings qui leurs sont réserves.




J’ai vu un policier verbaliser une bicyclette car la roue empiétée sur le trottoir, les vélos ont des numéros comme les voitures ! La dame est sortie de la boutique et s’est inclinée devant le policier en prenant son procès.


Comme en Europe et particulièrement en France, si un policier verbalise une bicyclette !!! Ohrr ohrrr ohrrrr, il repart en slip.




Quel est le marché au poisson le plus grand du monde ??? Tokyo !!!
Pas de commentaires seulement des photos :






Impossible de quitter le Japon sans aller se recueillir a Hiroshima.
Je prends le bus de nuit le 27 octobre et arrive au petit matin dans cette ville marquée dans l’histoire comme Nagasaki, par la folie de quelques irresponsables américains.
Le 06 août 1945 à 8h15 la première bombe atomique explose et Hiroshima entre dans l’histoire en disparaissant.
La ville resurgit de ses cendres comme les autres villes japonaises se relèvent des tremblements de terre.
Je me suis rendu au Parc mémorial de la paix, avec le cénotaphe et le monument de la flamme qui porte l’inscription : « restez en paix pour que l’erreur ne soit pas commise de nouveau. »
Dans le musée j’ai pu sur ordinateur écouter les enregistrements des commentaires de survivants, terribles et édifiants.
De nombreux élèves tous les jours viennent se recueillir sur ce lieu, héritage de l’horreur perpètree par les américains sur la population civile.








Retour sur Tokyo
Le moment du départ approche, le 1ernovembre je dois rejoindre l’aéroport dans l’après midi, je flâne une dernière fois dans la capitale.

Dans la grande Tokyo station une colonie de Sumo traverse le hall, je n’hésite pas à aller vers eux pour comparer le diamètre de mon « bide », ok je suis encore mince .







Je croise deux charmantes japonaise en costume traditionnel qui acceptent la photo.

Le Japon, pays fascinant ou l’on ne parle pas anglais et ou il est difficile de vivre pour un capitaine habitué a d’autres coutumes et traditions, mais j’ai aimé et j’ai été séduit par la gentillesse, l’obligeance et la délicatesse.

Le 1er novembre à 23h le Capitaine débarque à Manille et rejoint le palace !!!
Enfin une chambre de 5X6m avec réfrigérateur, air conditionne et miroir.
Je jette sac et valise et je plonge dans le 1er bar, ohrr ohrrr ohrrrr une bière siouplait pour 0,25€, ah la vie décoincée reprend le dessus et le Capitaine reprend force et vigueur.
Donc après une nuit plus contractante que reposante, je suis frais et dispo pour continuer l’aventure dans les îles.
Et me voila parti d’un coup d’avion sur Mindanao, île la plus au sud des Philippines. En arrivant a Davao j’apprends qu’un reporter italien viens d’être kidnappe.
Pas de facilité pour venir avec Equinoxe, je vais sur l’île Saban et rien de bien fascinant, Je ne m’éternise pas et reprend l’avion pour Manille.
Je décide d’aller sur l’île de Mindoro plus précisément à Puerto Galera.




Trois heures de bus et deux heures de ferry, je suis dans une charmante ville qui possède un mouillage très abrite avec un yacht club. Je loue une barque et je prends les points GPS de toutes les baies intéressantes.

Plages magnifiques et population sympathique, l’île n'est pas encore envahie par le tourisme de masse.

Retour sur Manille et je prépare une escapade sur le Nord de Luzon. Pour ce périple, j’ai demande à une amie, Mhessy de me servir de guide.
Nous voila parti pour de nombreuses heures de bus !

 Baguio grosse bourgade a 1500m d’altitude qui possède un lac, ce qui me permet d’initier Mhessy a la navigation.







Route sur Bontok et une piste nous conduit a un village perdu : Sagada ou l’on visite des grottes utilisées comme sépultures.

Le dernier village est Banawe, répute pour ses rizières en terrasses à 1800 m d’altitude.
Les nuits sont fraîches et agréables.





Nous retrouvons Manille après une nuit dans le bus, je fais la bise à mon guide qui me demande de revenir la voir et qui aimerait bien naviguer sur Equinoxe.
Je me souviens de la devise de Tokyo : « Tout est possible.»
Le voyage est terminé, le Capitaine va retrouver Equinoxe au sud de la Malaisie et préparer un séjour au Cambodge de 15 jours avant de rentrer
 en France !!! Pour le moins longtemps possible.


Ohrr Ohrrr Ohrrrrr Equinoxe j’arriiiiiive !!!  

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